Paris-Barça: l'humeur du jour

Hier soir, je me suis dit, je vais regarder PSG-Barça en espérant que Paris fasse un bon départ. Sans Zlatan et sans parler au micro de Canal+ c’est vrai que ça pouvait sembler un peu terne tout ça. Du coup, j’ai décidé de prendre l’ordinateur et de suivre le match sur Twitter en même temps. Car moi qui suis plutôt rugby, faut bien l’avouer les matchs de foot me font pas rêver, c'est même plutôt ennuyeux: pas de caramels, pas d'essais, pas d'envolées. Même si c’est de la Champions League, il faut que cela soit encore le match retour pour qu’il y ait du spectacle, à mon goût. Sur la twittosphère juste le hashtag annonce la couleur : #PSGBAR. A ce moment, où j’écris ces mots, et où j’allais dire que Paris allait donc se la couler douce dans son bar et prendre tranquillement la rencontre comme une bonne mousse, c’est la 18ème minute et Neymarque.

C’est vrai que quand il y a une action adverse on la rate quand on est les yeux dans l’ordinateur, car pour l’équipe qui reçoit on entend les supporters crier quand ça chauffe, avec Grégoire Margotton ça marche aussi.

Que faire ? Continuer à regarder où je peux aller me coucher et me lever le lendemain en voyant que le Barça en a rajouté deux ? Je décide de rester un peu.

Quand un brésilien fait rentrer la balle au fond, un autre sort mais un autre brésilien rentre. Finalement je me dis que je vais rester, on sait jamais s’il y a un allemand caché par là ça peut taper dans les 7-1 à la fin. Faut espérer.

Il arrive un moment dans ces lignes où je me dis aussi qu’il faudra illustrer cet article. Malheureusement je n’ai pas la chance d’habiter Paris, de ne pas avoir de maillot du PSG ou du Barça (ah si un ramené du Maroc quand j’étais petit ça compte ?) pour l’illustrer, ou d’être au stade en train de prendre des photos et de prendre des fumigènes dans la tête. J’ai bien un petit logiciel qui s’appelle Photoshop que je maîtrise pas trop mais voici donc le résultat au-dessus.

Après ces quelques lignes, Suarez a fini par mordre deux fois à l’hameçon. En faveur du PSG, Ezequiel Van der Mathieu a marqué : oui, on ne sait pas lequel des trois joueurs marque au final. 3-1 pour le PSG à domicile, ça fait mal. Je ne sais pas si je regarderais le match retour au Camp Nou. Car même avec Zlatan, renverser la situation semble difficile. Ce n’est pas grave car il y aura Monaco-Juventus, c’est moins français et une défense est obligée de marquer. C’est un peu pauvre comme analyse footballistique, mais on m’a toujours dit que le foot c’était le sport le plus simple. Journalistiquement: pas sûr

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